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Notre action pour l’environnement

Forte de 15 années de recherche et d’enseignement au service des enjeux environnementaux, soucieuse d’apporter des réponses concrètes aux défis climatiques et écologiques, Sciences Po a fait le choix de placer les transformations environnementales au cœur de son projet stratégique d’établissement.

Section #vue-d-ensemble

“Notre ambition est de devenir, en Europe, l’université de recherche en sciences humaines et sociales de référence sur les transformations environnementales”
Mathias Vicherat

L'Institut pour les transformations environnementales

En 2023, Sciences Po a donné une nouvelle dynamique à son engagement en lançant l’Institut pour les transformations environnementales. Il permet de promouvoir le positionnement unique de Sciences Po en donnant visibilité et cohérence - en France comme à l’international - aux initiatives et programmes existants, et d’accompagner l’approfondissement de l’offre académique et de recherche en sciences humaines et sociales, en accélérant l’ouverture vers d’autres sciences.

Former tous nos étudiants aux transformations environnementales

Tous les étudiants de Sciences Po doivent être formés à la compréhension et à la gouvernance des enjeux liés aux transformations environnementales. Depuis plusieurs années, nous renouvelons les maquettes pédagogiques pour y intégrer ces enjeux de manière transversale tout au long du parcours universitaire à Sciences Po.  C’est un objectif au cœur de notre projet pédagogique

Devenir l’université de recherche de référence en sciences humaines et sociales

Sciences Po se positionne au cœur de la  recherche environnementale en sciences humaines et sociales. De multiples thématiques sont abordées, dans leurs recherches, par la centaine de chercheurs, doctorants et post-doctorants. Ceux-ci sont répartis dans les 11 centres de recherche, couvrent diverses disciplines, et se réunissent dans un dialogue interdisciplinaire au sein de AIRE (l'atelier interdisciplinaire de recherche environnementale). 

L'Institut pour les transformations environnementales a pour objectif de renforcer la cohérence et la visibilité des nombreuses activités de recherche environnementale à Sciences Po, et d'accompagner l'ouverture interdisciplinaire vers d’autres acteurs des sciences. Pour un aperçu de ces initiatives, rendez-vous sur le site de l’Institut : Fonds Latour, Chaire Européenne du développement durable, etc. 

Apporter l’analyse et les solutions des sciences sociales à la société

L’Institut pour les transformations environnementales se donne pour objectif de contribuer à la production de savoirs renouvelés pour l’action (politique, publique, sociale, des entreprises) et à une nouvelle politique de valorisation des savoirs, pour amplifier l’impact des productions issues des différentes communautés de Sciences Po. En savoir plus sur le site de l’Institut pour les transformations environnementales. 

Devenir une université plus écoresponsable

Pour lutter contre le changement climatique, l’engagement des universités est indispensable, bien évidemment pour la formation des citoyens et pour la production de connaissances, mais aussi en portant un devoir d’exemplarité dans la maîtrise et la réduction de l’empreinte environnementale de nos activités. 

Sciences Po se mobilise, et assume avec conviction cette responsabilité : nous nous engageons sur une trajectoire net-zéro 2050, avec des échéances intermédiaires ambitieuses, en 2035 notamment, en alignement avec les accords de Paris. 

Pour atteindre ces objectifs, Sciences Po se dote d’un plan d’action transition écologique 2024-2027 structuré autour de 10 axes stratégiques. 

Notre histoire : l'initiative make it work

Sciences Po est engagée depuis plus de 15 ans sur les enjeux environnementaux, notamment grâce à Bruno Latour et Laurence Tubiana. 

En 2015 est né Make It Work, un ensemble d’initiatives en préparation de la COP21, qui s’était soldé par une réussite : six mois avant la COP 21, les étudiants ont montré qu’il était possible de “faire marcher” la négociation climat. 

En 2019, l’initiative a été renforcée au moyen d’un véritable plan d’action pour adapter les enseignements et la recherche, rendre l’université plus écoresponsable et sensibiliser le grand public. 

La création de l’Institut pour les transformations environnementales constitue une étape décisive dans l’approfondissement et l’accélération de la prise en compte de cette priorité stratégique.  

Section #institut

L’Institut pour les transformations environnementales, créé dans le cadre du projet TIERED, pilote l’ensemble des actions de Sciences Po sur cette thématique. Il se donne les objectifs suivants :

  • Approfondir l’offre existante pour former l’ensemble des étudiants, toutes spécialités confondues, à ces enjeux et à la prise de décision, et devenir l’université de recherche en sciences humaines et sociales de référence en Europe.
  • Contribuer à une politique nouvelle de diffusion et de valorisation des savoirs.
  • Accélérer l’ouverture vers d’autres secteurs des sciences.
  • Promouvoir le positionnement unique de Sciences Po en donnant visibilité et cohérence aux initiatives et programmes existants, en France comme à l’international.
  • Créer un effet d’échelle pour décupler et pérenniser ces actions et leur impact.

L’Institut pour les transformations environnementales développe, par ses collaborations en France et à l’international, les activités suivantes :

  • actions de recherche structurantes avec les partenaires ;
  • enseignements, doubles diplômes ; 
  • recrutement d’enseignants-chercheurs et de post-doctorants, accueil de professeurs invités ;
  • diffusion et valorisation des savoirs dans la Cité ;
  • insertion dans de grands réseaux (Alliance U7+, GAUC) pour rendre visible l’action des établissements de recherche et d’enseignement en faveur des objectifs de l’Accord de Paris.

En savoir plus sur l’Institut pour les transformations environnementales. 

Section #campus-durable

Trajectoire net-zéro

Sciences Po s’engage sur une trajectoire net-zéro ambitieuse impliquant les objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre suivants : 

  • -90% en 2050 par rapport à 2019 sur les scopes 1, 2 et 3, pour atteindre le net-zéro
  • -60% en 2035 par rapport à 2019 sur les scopes 1, 2 et 3, pour atteindre la neutralité carbone

Nos objectifs de réduction intermédiaires sont de -30% en 2027 et -46% en 2030 par rapport à 2019, sur les scopes 1, 2 et 3.

En parallèle de ces objectifs de réduction, Sciences Po financera des projets de contribution carbone visant à séquestrer les émissions de gaz à effet de serre résiduelles (conservation de forêts par exemple) des scopes 1, 2 et 3, au plus tard d’ici 2035. Les émissions liées aux déplacements des membres du COMEX seront compensées dès 2024, via la contribution au reboisement du Bois du Boscq dans les Landes, projet labellisé “Label bas-carbone” et porté par l’opérateur Stock CO2. 

La trajectoire net-zéro de Sciences Po est illustrée par le graphique ci-dessous :

-90% en 2050 par rapport à 2019 sur les scopes 1, 2 et 3, pour atteindre le net-zéro -60% en 2035 par rapport à 2019 sur les scopes 1, 2 et 3, pour atteindre la neutralité carbone

Plan d'action 2024-2027

Sciences Po se dote en 2024 d’un plan d’action transition écologique 2024-2027 structuré autour de dix axes stratégiques : 

  1. Energie
  2. Déplacements
  3. Numérique
  4. Achats
  5. Alimentation
  6. Déchets
  7. Biodiversité et ressources en eau
  8. Sensibilisation et formation
  9. Exemplarité
  10. Pilotage

Les 5 premiers axes de ce plan d’action contribueront directement à notre trajectoire net-zéro. Les 5 suivants, sans avoir d’impact carbone significatif, n’en restent pas moins des axes de travail majeurs dans le cadre d’une transition écologique ambitieuse.

Compte tenu de leur impact carbone, les axes “énergie” et “déplacements” sont prioritaires. Sur le volet énergétique, les enjeux seront de pérenniser les bonnes pratiques instaurées dans le cadre du plan de sobriété énergétique de 2022 et d’initier des actions de performance énergétique, sur la base du pilotage des consommations et des recommandations des audits énergétiques. 

Pour mesurer et diminuer progressivement l’impact carbone des déplacements professionnels, Sciences Po lance en janvier 2024 une phase de test du mécanisme des quotas carbone. 

Télécharger le plan d’action complet. 

Méthodologie 

La construction de notre stratégie climat s’inspire de la méthode du net-zero standard de la Science Based Targets Initiative (SBTi), permettant de définir des objectifs de réduction des émissions cohérents avec les préconisations scientifiques (alignement avec les accords de Paris).

Toutes les communautés Sciences Po ont été impliquées dans la construction de notre trajectoire net-zéro et du plan d’action associé, notamment les étudiants à travers le comité consultatif étudiant transition écologique, les centres de recherche impliqués dans la phase test du mécanisme des quotas carbone, ainsi que les salariés à travers le réseau des correspondants transition écologique. De nombreuses sessions de travail ont été organisées avec les directions particulièrement concernées par les enjeux du plan d’action (Direction de l’Immobilier, Direction des Services et Moyens Généraux, Direction des Affaires Juridiques, des Achats et des Marchés…). Des membres de la faculté permanente ont également été consultés.

Les actions proposées dans le plan d’action 2024-2027 s’appuient également sur le bilan du premier plan d’action transition écologique 2020-2023 de Sciences Po. Sur 45 engagements, 30 ont été atteints, 12 partiellement atteints et 4 non atteints. Le bilan détaillé peut être retrouvé sur ce lien. A noter que le plan d’action ayant été élaboré avant le Bilan Carbone, une priorisation des objectifs a été faite ultérieurement. Les objectifs des postes les plus émetteurs ont globalement été atteints (énergie, déplacements, numérique et achats).

Le succès de 2015

Make It Work est née en 2015 avec une réussite : six mois avant la COP 21, les étudiants ont montré qu’il était possible de “faire marcher” la négociation climat. Un accord international était alors né de ces quatre jours de discussions, ouvrant la voie à la réussite de la “vraie” COP 21.